QUEBECITUDE

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Une clientèle assidue pour le

Le texte ci-dessous avait été transmis au Journal de Québec et au journal le Soleil pour publication.  Il n'a pas été retenu, mais en le lisant aujourd'hui, il fait figure de "prémonition".  Qu'en pensez-vous?

 

 

Québec le 12 octobre 2005

 

Une clientèle assidue pour le « remake »

 

Depuis quelques années les voitures cultes ont repris du service avec des formes modifiées quelque peu et une instrumentation plus moderne.  Citons la coccinelle, la PT Cruser, la 300c et d'autres viendront prochainement s'insérer dans ce créneau.

 

Le domaine cinématographique n'y échappe pas et une nouvelle version de « Ma sorcière bien-aimée » prendra l'affiche bientôt, si ce n'est pas déjà fait, dans les salles de cinéma.  Il semblerait même selon les critiques que le film plaira aux cinéphiles.

 

Dans le domaine municipal, il se dessine pour la ville de Québec, une espèce de corrida qui ressemble à du déjà vu.  En effet, l'ex-mairesse de Ste-Foy, qui a tant marqué la vie municipale dans sa ville et l'a étendu jusqu'au FM-93, s'apprête à prendre d'assaut le promontoire de l'Hôtel de ville de Québec, château fort d'un Jean-Paul L'Allier qui abandonne sa chaise haute, parce que le TEMPS lui a signifié de retourner observer les canards dans son île chérie.  Après tant d'année, il faut bien qu'il se repose, lui qui a tant aimé notre ville et qui l'a vendue, en se promenant dans de nombreux continents.  Il a tellement voulu mettre notre ville sur la « mappe » qu'il en a oublié de la parcourir et de faire connaissance auprès de ses électeurs.

 

Dans les conditions administratives et financières actuelles, madame Boucher devient presque la Jeanne D'arc D'Orléans qui fera le nécessaire pour que nos livres balancent vraiment et que nous sachions d'où proviennent les entrées et à qui vont les débours.  Cette ville nouvelle a été créée artificiellement et forcément, il en a émergé des niches payantes pour de nombreux postes et beaucoup d'avantages pour des groupes syndiqués.  La masse salariale de la ville est énorme, parce qu'elle ne verse que de bons salaires à ses employés et à ses cadres et les lois du travail empêchent toutes révisions à la baisse, ce qui est bien différent de l'entreprise privée qui souvent exige et obtient des syndicats des baisses lorsque celle-ci veut se maintenir dans les affaires et continuer à embaucher des ouvriers et des ouvrières.

 

Madame Boucher ne pourra sans doute pas faire baisser la masse salariale, mais elle saura sûrement la circonscrire à son plus bas niveau.  Elle n'aura aucune marge de manœuvre pour les folies à la L'Allier et j'irai même jusqu'à dire que la ville de Québec n'a pas une « maudite cenne » à mettre dans les fêtes du 400ième.  Ceux et celles qui voudront des fêtes, n'auront qu'à quêter le Gouvernement fédéral.  Après tout, ce quatre centième est aussi le quatre centième des anglais.

 

IL y a quelques mois j'avais prédit un Marc Bellemarre qui viendrait se poindre le nez sur la scène municipale et mon pif m'avait donné raison.  Toutefois, à la suite de son arrivée sur la campagne, mon pif ne m'a jamais informé de ses chances d'être élu maire et je crois simplement qu'il a perdu toute la confiance du monde ordinaire qui veulent une ville administrée comme du monde.  L'arrivée de « la mairesse Boucher » m'a réveillé le pif et celui-ci vibrent au même diapason que les sondages actuels.  André Boucher, contre vents et marées, trônera sur la Chaise Haute à Jean-Paul et l'on dira d'elle qu'elle est « NOTRE MAIRESSE BIEN-AIMÉE » très bientôt près de chez-nous.

 

Gilles Pelletier, Québec.



04/12/2005
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