QUEBECITUDE

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SERIONS-NOUS LE TIERS-MONDE DES PAYS RICHES?

Québec, le 24 juillet 2006.

 

SERIONS-NOUS LE TIERS MONDE DES PAYS RICHES?

 

Dernièrement monsieur Yves Seguin nous offrait une chronique, dans le Journal de Québec,  qui nous faisait voir les effets pervers de la gourmandise de nos Gouvernements au Canada.  Son exposé était clair, en nous parlant des revenus personnels d’un individu et ensuite, des ses revenus disponibles après avoir été érodés par toutes sortes de taxes impossibles et inimaginables, sans négliger les fameuses cotisations fiscales comme il se doit.

 

Il nous faut retenir qu’en 2005, le bureau de la statistique du Québec faisait état à l’effet qu’en moyenne, le revenu des Québécois se situait aux alentours de 29, 499$ dollars, mais en moyenne également, notre revenu disponible lui,  chutait à 19,440$ dollars.  En somme, c’est plus de 10,000$ dollars qui ont été aspirés dans le broyeur des Gouvernements, ce qui représente au moins 34%.  Il faut donc qu’un citoyen tente de vivre avec les 66% restant et dans ce cas, n’oublions pas qu’on est loin des vingt mille dollars pour faire un chiffre rond.

 

En Ontario, le broyeur ne prend que 25% et en laisse donc 75% dans les poches.  L’Alberta fait mieux et ne prend qu’un peu moins de 16%, ce qui en laisse 84% tout de même.  Au bout du spectre, les Territoires du Nord Ouest font figure de champion.  Leur broyeur n’en prend pas , il en crache puisque la moyenne des revenus se situe à 31,690$ dollars.

 

Si nous pouvions être en mesure de conserver 84% de nos avoirs et de ne verser que 16% pour tout ce qui concerne les taxes et impôts, alors nous pourrions imaginer que dans notre petit Québec, non seulement il y aurait une prospérité relative, mais la misère et la pauvreté deviendraient une quantité négligeable.

 

En regardant bien ces chiffres, il faut se dire que ce sont des moyennes.  Imaginons ce que donneraient des statistiques, pour des individus travaillant annuellement au salaire minimum ou à des taux moyens, sans dépasser ceux des grandes entreprises.  Les revenus disponibles pour ces catégories de travailleurs et de travailleuses seraient certes inférieures aux 19,440$ dollars donnés comme moyenne.

 

En s’inspirant maintenant des prix des habitations neuves ou usagées, du prix des automobiles, des meubles, des vêtements, de la nourriture, des livres et des spectacles, je me demande s’il y a encore de gens qui peuvent se vanter de posséder un compte d’épargne et surtout d’être en mesure d’y faire des dépôts.  En se basant sur ces données statistiques, cela me paraît peu probable qu’il existe encore des personnes capables d’économiser entre 3% et 6% de leurs revenus disponibles quand on sait qu’autrefois, il était normal d’engranger un 10% pour se faire un coussin de sécurité.

 

Ici, au Québec, on a été tellement habitué à tout niveler vers le bas que finalement, monsieur Yves Séguin, ex-ministre des finances au Québec, nous  a démontré que nous sommes TOUS DES PAUVRES, à la lumière des renseignements qu’il nous a livrés.


Gilles Pelletier, Québec

 



24/07/2006
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