QUEBECITUDE

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Règlement forcé: GÉNIAL, tout simplement génial.

Article transmis à : Cabinet de Jean Charest

Journal le Soleil, Journal de Québec, journal La Presse.

 

 

Québec, le 16 décembre 2005.

 

Règlement forcé : GÉNIAL, tout simplement génial.

 

Jeudi, le 15 décembre 2005, avait été choisi par le Gouvernement du Québec, pour sonner la fin de la récréation avec des négociations ludiques qui n'aboutissaient nulle part.  En fait, toute cette opération avait pour but, dans un premier temps, de bonifier les salaires des employés de l'État, de régler une fois pour toute, le dossier de l'équité salariale et enfin, d'apporter du crémage sur les clauses normatives.

 

Les chefs syndicaux connaissaient parfaitement bien le montant du pactole disponible et dont disposait le Gouvernement, pour cette opération de règlement de conventions collectives valides pour les prochaines années, aux 330,000 employés de l'État.

 

Les travailleurs et travailleuses qui oeuvrent dans l'entreprise privée, peuvent se retrouver, du jour au lendemain, sur le trottoir lorsqu'il y a fermetures d'usines ou délocalisations d'entreprises, comme cela se produit de plus en plus.  Les employés de l'État, eux, n'auront jamais à subir de fermetures intempestives ou des effets néfastes reliés aux délocalisations.  Alors il faut bien relativiser un peu et se dire, qu'à bien y penser, ce sont 330,000 personnes qui recevront, durant plusieurs années, des augmentations de salaire, alors que d'autres n'auront pas cette chance et tout en travaillant, ils verront constamment leur pouvoir d'achat diminuer au fil des ans.

 

Le Gouvernement finalement a été GÉNIAL.  Il a su régler tout le dossier normatif pour le plus grand nombre des syndiqués, ce qui est tout de même pas rien de nos jours.  Le côté monétaire, bien avouons que ces gens vont obtenir des augmentations et il serait bien surprenant que le Gouvernement de Jean Charest renie sa signature, comme l'on fait les péquistes, et s'en aille couper les salaires par la suite de 20% comme ils l'on fait jadis.  Alors, je le répète, c'est GÉNIAL et qui plus est, c'est tellement génial, que les Chefs syndicaux avaient plutôt l'air de mauvais comédiens ou comédiennes en nous faisant croire qu'ils ou qu'elles étaient outrées de subir le gros baillons, le gros décret de l'Assemblée Nationale.  MON ŒIL!  Leurs visages respiraient le mensonge et leur incapacité à fouiller davantage dans le trésor public.

 

Puisque les Chefs syndicaux n'ont pu satisfaire leurs membres, alors pourquoi ne pas offrir aux membres une réduction des cotisations?  Peut-être qu'en le faisant, tout le monde y trouverait son compte.  Enfin, il est permis de rêver un peu.  Avez-vous déjà entendu parler que des syndicats avaient réduit leurs cotisations?  Nous entendons tous, un grand silence se faire, mais tout de même, les 330,000 employés de l'État québécois sont certainement  privilégiés  avec une convention dans la poche et  bravo à ces travailleurs et travailleuses.

 

Gilles Pelletier, Québec

 

Le 23 décembre 2005, j'ai reçu un accusé de réception du cabinet du Premier ministre, signé par Julie Mac Murray, pour me remercier de son appui.  Il me faut souligner cette information parce que l'an dernier, il était extrêmement difficile de recevoir le moindre accusé de réception du cabinet du PM.  J'ai dû informer des journalistes de ce fait et par la suite, je me suis ramassé avec presqu'une collection de lettres d'excuses venant du bureau du Premier ministre.  J'avais même mentionné que si le Québec était une entreprise, elle serait déjà en faillite, pour ne pas avoir répondu aux citoyens.  BRAVO pour ce changement.  Toute lettre demande une réponse et nous devons y inclure aussi un courriel bien adressé à la bonne boîte électronique.  Gilles Pelletier, Québec.

 



17/12/2005
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