QUEBECITUDE

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Peine de mort. Pourquoi?

Québec, le 13 décembre 2005.

 

LA PEINE DE MORT.  Pourquoi?

 

Plusieurs pays ont compris que la peine de mort n'était pas une solution à la diminution de la criminalité.  En fait, vouloir punir un être humain, en le tuant par toutes sortes de moyens sophistiqués ou antiques, c'est aussi commettre un autre crime.

 

Aux USA, il ne faut pas oublier que les États ne sont pas des provinces, comme au Canada, soumises et devant ramper pour obtenir des bonbons du Président.  Washington a ses champs de compétence et il sait qu'il ne doit pas interférer dans les affaires internes des États partenaires.

 

Aussi, la peine de mort est encore de mise dans plusieurs États et il n'y a que la volonté des citoyens de ces entités, pour convaincre leur Gouverneur de modifier les lois en conséquences.  Lors d'élections américaines, il ne faut pas oublier qu'ils sont invités régulièrement à voter sur des questions référendaires.

 

Ce qui vient encore de se produire hier, dans le San Francisco généralement avant-gardiste, est ignoble.  Qu'aurions-nous fait à la place d'Arnold Schwarzenegger, Gouverneur d'un État et non plus un acteur de cinéma?  Il disait justement qu'il avait eu à prendre la plus grande décision de sa vie.  Il faut reconnaître que peu de gens ont été envieux de son « job » en ce lundi.

 

Le condamné d'hier selon la loi de l'État : « Governor Schwarzenegger, Denies Clemency to Convicted Murderer Stanley Williams  »,  nous laisse un froid dans le dos.  Aujourd'hui, en ce mardi 13 décembre, on dirait qu'il y a comme une sorte de gêne de la part des médias à couvrir cette nouvelle.  Il faut un peu fouiller pour obtenir la confirmation de cette exécution barbare.  Il a bel et bien été exécuté, même si cet individu a tenté de « se refaire » en prison.  Comment peut-on garder une personne en prison durant vingt-cinq ans, en sachant très bien qu'on finira par lui ôter la vie?  C'est pour ainsi dire faire preuve d'encore plus de cruauté que ce qu'aurait pu faire ce soi-disant criminel.

 

Il reste à souhaiter que les citoyens concernés par une loi aussi barbare, puissent modifier leurs visions  des « punitions » à exercer, lors d'homicides et convaincre leurs leaders politiques d'arrêter cette pratique.

 

Gilles Pelletier, Québec.

 



14/12/2005
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