QUEBECITUDE

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NÉGOCIATION DU SECTEUR PUBLIQUE.

Ce texte a été publié dans le journal de Québec du 4 octobre 2005.

Ci-dessous est le texte intégral transmis.

Québec, le 3 octobre 2005.

NÉGOCIATION DU SECTEUR PUBLIQUE: que l'on signe au plus sacrant.

En considérant tous les bénéfices marginaux et la sécurité d'emploi, il me semble que les salaires versés aux employés de l'État sont amplement suffisants et affectent lourdement la capacité de payer des citoyens du Québec.  Il va même falloir se pencher un jour sur le fait que les villes versent, aux employés municipaux, au moins vingt pour cent de plus qu'aux autres salariés des différents ministères et services publiques.  Nous ne parlerons pas d'Hydro-Québec et des travailleurs et travailleuses, des autres secteurs para-publiques, dont les traitements diffèrent grandement.

Ne serait-il pas temps, pour tous ces « privilégiés », que le Gouvernement se décide à faire un ménage,  rétablir une équité qui est le plus souvent symbolique ou inexistence et revoir IMPÉRATIVEMENT qui fait quoi et c'est quoi le prix qu'il faut payer pour tel ou tel service?  Le Gouvernement avait déjà reconnu cet état de fait, mais semble-il qu'il ne veut pas se mouiller les pattes en voulant refaire ses devoirs parce que nos élus ont toujours la hantise quand vient le temps de faire bouger les électeurs pour aller voter.

De même, il y a une question que jamais personne ne se pose, au Québec, à savoir lorsqu'une personne est rétribuée selon son niveau de diplomation.  Doit-on payer le même salaire à un ou une diplômée de Laval, de Mc Gill, de Concorda, de Montréal, du Québec, de Harvard, Yale ou même de La Sorbonne?  Il est à souhaiter que les nuances apparaissent dans les rétributions.  Puisque l'ensemble des employés professionnels  du Gouvernement du Québec est diplômé de Laval, alors ne serait-il pas raisonnable de les couper immédiatement de 20%, parce qu'un diplôme de Laval n'a aucune équivalence auprès des autres universités plus prestigieuses. 

Quand est-ce que notre Gouvernement va finir par nous administrer comme du monde?  Allons-nous finir un jour par obtenir un juste rapport qualité/prix pour nos services publiques?  La réponse est assurément oui, dans la mesure où les citoyens commenceront à s'impliquer davantage, à se responsabiliser et à ne plus donner de chèques en blancs à ceux et celles qui veulent nous administrer en nous faisant miroiter leur altruisme.  Toutes ces rondes de négociations ont assez perdurées, les conventions collectives peuvent être signées avant une prochaine saison.

Gilles Pelletier, Québec.



04/12/2005
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