QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

MALVEILLANCE ENVERS NOS VOISINS AMÉRICAINS.

UN AN DÉJÀ et les relations canados-américaines ne sont pas au beau fixe. . .

Québec, le 18 novembre 2004.

Monsieur Paul Martin,
Premier ministre du Canada
Chambre des Communes
OTTAWA.

 

OBJET : Malveillance envers nos voisins américains

 

Monsieur le Premier ministre,

 

Ce jeudi 18 novembre 2004, vous avez expulsé une de vos députées libérales du caucus de votre parti. Madame Carolyn Parrish est connue pour son franc parler et cette fois, il lui est reproché de s'être comportée d'une façon indigne, en méprisant le peuple américain, à plusieurs reprises, et particulièrement en posant un geste disgracieux pour montrer toute l'hostilité qu'elle voue depuis longtemps envers monsieur Georges Bush.

 

Vous avez certainement pris la meilleure décision, dans les circonstances, et comme citoyen canadien, je suis terriblement déçu qu'une telle personne en autorité et qui représente des milliers de Canadiens, puisse attiser autant d'impolitesses, de mépris et de rancoeurs envers nos meilleurs voisins.

 

Monsieur Martin, il n'y a pas que dans votre entourage immédiat que de telles invraisemblances se produisent. La Société Radio-Canada, depuis quelques temps, laisse beaucoup de corde à ses artisans et il y en a qui en profite pour laisser libre cours à leurs états d'âme politiques, en utilisant des propos mesquins, virulents et disgracieux à l'égard du peuple américain, concernant leur comportement électoral et le choix qu'ils exercent pour élire leur Président. Autrement dit, il se produit dans cette société d'État, une espèce d'ingérence politique américaine larvée, à répétition et qui m'apparaît complètement inconcevable, inacceptable, insidieuse et malsaine.

 

S'il fallait que nos voisins américains se mettent à nous analyser, en terme de politique canadienne, nous serions en droit de riposter avec véhémence. Les Américains, heureusement, ont encore et toujours beaucoup de délicatesse envers nous.

 

Le 6 novembre dernier, dans une émission de variétés comme TOUT LE MONDE EN PARLE, l'animateur Guy A. Lepage avait utilisé des propos malveillants envers les citoyens américains d'avoir réélu Georges W. Bush. Le dimanche suivant, le même animateur s'évertuait à affirmer : « les Américains sont épais ». Il employait cette expression familière pour montrer sa désapprobation dans le résultat des dernières élections américaines par la reconduction du mandat de Georges W. Bush pour les représenter à nouveau. Selon moi et sûrement d'autres Canadiens, c'est totalement dénué de toute intelligence et de respect envers un pays, comme les États-Unis d'Amérique. Dieu que je n'aimerais donc pas que ce peuple agissent de la même manière par l'intermédiaire de ses animateurs de télévision, pour nous manquer de respect comme a pu le faire, chez-nous, ce monsieur Guy A. Lepage à quelques reprises.

 

Dans quelques jours, monsieur le Premier Ministre, vous allez rencontrer monsieur Georges W. Bush et j'apprécierais que vous lui présentiez mes excuses, au nom des Québecois, pour réparer les affronts d'une très grande vedette de notre télé radio-canadienne, à son égard et à celui de tous ses concitoyens.

 

Quand la visite sera partie monsieur Martin, pourriez-vous faire le nécessaire dans la boîte de Radio-Canada, pour expliquer que si nos voisins ne nous achetaient pas nos « cochonneries », il est fort à parier que la tour du chiffon « J », sur Renée Lévesque, devrait être transformée en condos ou rasée pour de très très grosses difficultés économiques et probablement un très très grand désordre social. De même, nos usines de chaises berçantes fermeraient leurs portes, les moulins qui scient le bardeau de cèdre s'éteindraient et tant d'autres usines, aussi, rendraient l'âme et feraient des chômeurs par milliers. En attendant, il faut leur pardonner car ils ne savent pas ce qu'ils font.

 

Merci monsieur le Premier ministre, d'avoir pris le temps de me lire et je profite de cette circonstance pour faire parvenir une copie de cette lettre à l'Ombudsman de la Société Radio-Canada. Recevez, monsieur Martin, mes salutations les plus distinguées et transmettez également mes bons vœux à monsieur Bush pour son nouveau mandat.

Gilles Pelletier, Québec



03/12/2005
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 43 autres membres