QUEBECITUDE

Québec, le 27 septembre 2005

 

 

Les derniers sondages en faveur du candidat André Boisclair lui sont, sans aucun doute, plus que favorables, mais j'espère que tous les "sondeux" savent qu'ils ne peuvent pas encore se rendre aux urnes à la place des citoyens et heureusement.

 

André Boisclair, dans les conditions actuelles, sera couronné "Cheuf" du PQ, au jour dit, parce qu'il n'y a pas d'autres candidats valables, forts, charismatiques, incontournables, désirables auprès des Québécois souverainistes durs, mous, "in-between" et vires capots, pour occuper le haut poste des commandes d'un parti qui veut nous donner un pays.  En somme, les péquistes devront se contenter de ce qui se présente à leurs yeux de moins pires  en terme de choix.

 

Comment maintenant ce nouveau Chef réussira-t-il à séparer le Québec du Canada, cela demeurera une énigme, mais gageons que les Québécois, voulant se comporter en bons Normands, finiront par ménager la chèvre et le choux et continueront à payer leur écots à Ottawa encore pour des décennies.  Le Parti Québécois a déjà commencé son agonie, malgré les pulsions joyeuses des sondages et il ira rejoindre les cendres de l'Union Nationale de Duplessis.  Bernard Landry peut toujours brailler d'avoir lâché trop vite les cordeaux, à cause d'une inflammation douloureuse de son ego, il n'aurait jamais réussit à rallier tous les Québécois à ses lubies virtuelles et ludiques le soir de la prochaine élection provinciale.

 

Au Québec, souvenons-nous du mal aimé Bourassa qui était revenu ,tel "L'ombre jaune" vedette d'un roman pour ados, afin d'occuper toute la scène politique du Québec à lui tout seul.  Il se pourrait bien que notre mal aimé Charest se faufile et gagne une fois de plus ses galons lors de la prochaine élection.  Les Québécois sont souvent d'habiles imprévisibles en politique.

 

 

Gilles Pelletier, Québec.