QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

LES ÉCOLES PRIVÉES SONT LÀ POUR DURER.

Québec, le 3 décembre 2005.

Le texte ci-dessous avait été publié sur le site de CYBERPRESSE en octobre 2005 et était une réplique concernant les écoles privées.

 

 

Québec, le 11 octobre 2005

 

Les écoles privées sont là pour durer.

 

Il n'y a rien d'étonnant à ce que les écoles privées obtiennent la cote, années après années, au détriment de l'école publique.  Quand des parents mettent des enfants au monde, ils réalisent rapidement, toute l'ampleur et le fardeau financier que cette situation va leur demander comme sacrifice.  Alors, c'est pourquoi l'éducation et l'instruction sont des biens intangibles précieux qu'ils veulent transmettre à leurs enfants pour que ceux-ci puissent espérer obtenir encore une vie  meilleure qu'eux.

 

Entre la fin des années cinquante et le début des années soixante, il y avait, dans plusieurs villes du Québec, des écoles publiques dont la majorité des enseignants et enseignantes provenait des communautés religieuses de femmes ou d'hommes qui dispensaient l'enseignement selon des ententes auprès de Commissions scolaires.  Aujourd'hui, nous réalisons que c'était le bon temps depuis leur triste départ.  Dans ces écoles, l'encadrement était la règle d'or et les vocations se comptaient à la douzaine.  Un ou une élève qui ne pouvait réussir, c'était parce qu'il ou elle n'avait pas à réussir tout simplement.

 

Depuis la révolution tranquille, tout le monde est parti en peur et a jeté l'eau du bain avec le bébé.   Cette expression est devenue une image forte pour nous faire réaliser que nous avons fait bien des erreurs de parcours dans notre « révolution ». Comme résultat, il n'y a à peu près plus de religieux ou de religieuses qui enseignent.  L'enseignement s'effectue par des laïcs, affublés de conventions collectives en guise d'armure et les vocations ne tiennent pas dans le vocabulaire des centrales syndicales.  Nos écoles fonctionnent à des coûts toujours plus chers, sessions après sessions et les élèves qui parviennent à se réaliser sont de véritables champions et championnes.  Les autres sont laissés à leur sort et vont augmenter la pile des décrocheurs et décrocheuses, faute d'en véritable système d'encadrement de la part des institutions et des parents.

 

L'engouement continuel pour le secteur privé nous porte à croire qu'il y a de plus en plus de parents qui s'impliquent dans l'éducation et l'instruction de leurs progénitures et en cela, c'est porteur d'avenir.  On ne pourra jamais rejeter l'encadrement dans les écoles sans affecter les chances de réussite des enfants.  L'école publique doit faire vite son examen de conscience.  À ce jour, elle est presque totalement inefficace et beaucoup trop dispendieuse.  Personnellement, je suis écoeuré de payer des taxes scolaires qui grimpent à chaque année, sans avoir aucun espoir que la qualité de l'enseignement puisse s'améliorer.  Il y a pire.  Je n'ai jamais eu d'enfants et pourtant, je n'ai jamais rechigner pour payer ma part, mais là si ça continue à se transformer en pétaudière, je vais m'y mettre le nez et fournir le balai pour que les choses changent.

 

Gilles Pelletier, Québec.



04/12/2005
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