QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

LE QUÉBEC, selon Hélène Chalifour-Scherrer.

Le texte ci-dessous a été transmis au Journal de Québec le 11 décembre 2005 pour publication.  C'était en référence à la rubrique POLITIQUE de la page 17 de l'édition du samedi 10/12/05.

 

 

Québec, le 11 décembre 2005.

 

 

Le Québec, selon Hélène Chalifour-Scherrer.

 

Dans l'édition du Journal de Québec de samedi, il nous était possible de nous mettre sous la dent LA VISION ÉSOTÉRIQUE d'une diplômée de l'Université Laval, d'un Canada et d'une de ses provinces.  Cette candidate, défaite dans Louis-Hébert lors de la dernière élection, avait pourtant occupé des fonctions importantes, comme Ministre du patrimoine et lorsqu'elle a perdu son poste, le Premier Ministre du Canada lui a confié d'autres responsabilités pour la maintenir, disons-le ouvertement, en situation de pouvoir dans son Gouvernement.

 

Considérant que Madame Chalifour-Scherrer a eu des accès privilégiés « dans les livres du Gouvernement », il n'est pas étonnant qu'elle se soit rendue compte que le Québec était une province très très pauvre.  Elle doit certainement connaître la raison de ce triste bilan et Madame Lucienne Robillard, dans ses tournées des médias, semble de plus en plus patiner sur ses bottines, lorsqu'elle est questionnée sur des aspects du bilan du Gouvernement Libéral.

 

Les deux dames aiment bien patiner, mais patiner à Québec, sur la Saint-Charles, c'est s'exposer aux odeurs, parlez-en à monsieur L'Allier et ce n'est pas une bonne idée, parce qu'à Québec, on a perdu le goût de rire, même de deux ministres qui  savent bien faire les « frics shows » avec les milliards, engrangés dans l'Outaouais, grâce à une fiscalité sulfureuse qui trouve le moyen ignoble de prélever des taxes sur des vêtements que vous allez porter dans des boîtes à récupération, dans un Village des Valeurs, et qui se retrouveront en magasin pour les démunis, comme de la marchandise taxable.  Nous sommes certainement le seul pays au monde a être doté d'une telle fiscalité à l'endroit des citoyens moins bien nantis.

 

La pauvreté du Québec, chère madame  Chalifour-Scherrer, la très grande pauvreté du Québec, comme vous dites,  est due à une foule de petits détails, à beaucoup de grenouillage politique et surtout de l'incompétence « crasse » de politiciens et de politiciennes qui vont à Ottawa pour oublier les besoins des populations qu'ils ou qu'elles représentent.  Madame Robillard maintenant veut expliquer son bilan.  Il me semble que ça déjà été fait, il y a dix-sept mois et déjà, à ce moment-là, la population s'était bouchée les oreilles à tout son charabia, alors madame Robillard, essayez-donc de nous respecter un peu plus s'il vous plait cette fois-ci.

 

Gilles Pelletier, Québec.



12/12/2005
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