QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

Le PIRE n'arrivera pas.

En réaction à l'article paru dans CYBERPRESSE du 28/12/05.

 

 

L'article est publié dans cyberpresse le 29 décembre 2005.

 

 

Québec, le 28 décembre 2005.

 

LE PIRE N'ARRIVERA PAS

 

Permettez-moi d'être d'accord, avec monsieur Karl Moore, à l'effet que ce que nous appréhendons, au sujet de la mondialisation, n'arrivera pas.  La terre tourne toujours inexorablement avec les êtres qui la constituent et nous ne pouvons pas dire que l'homme, n'a pas fait de progrès depuis au moins l'invention de la roue et ce n'est pas sur le point de se terminer.

 

Les moyens de communication d'aujourd'hui, permettent de raccourcir les distances, mais en même temps, les secrets sont de plus en plus difficiles à cacher.  La Chine, a de plus en plus de difficulté à faire des cachettes, d'abord sur son propre terrain et puis pour ses partenaires commerciaux et pour ses relations au niveau international.  Parlant de « cachettes », il faudrait se souvenir que le monde du « rideau de fer » n'a pu tenir le coup bien longtemps après l'avènement de l'Internet et des autres « bébelles » de l'information qui sont apparues. 

 

Personnellement, je suis content de voir une Chine qui peut se développer, même si au fond, ses travailleurs et travailleuses doivent en quelque part « en souffrir » de devoir être des esclaves du travail.  Par contre, les Chinois espèrent améliorer leur sort, leur condition et niveau de vie.  Un peuple qui a l'opportunité de vivre dans l'espérance, vaut certainement mieux que d'autres, qui ont perdu tout espoir de relever leur économie au bénéfice de leur société.

 

Régulièrement, l'inquiétude s'empare ici des travailleurs et travailleuses qui voient disparaître des emplois, qui voient délocaliser leurs usines, vers ces contrées asiatiques.  Sur le moment, en effet, ces événements sont dramatiques pour ceux et celles qui ont à les vivre.  Curieusement, les gens se retroussent les manches, essaient de trouver des solutions de rechange et souvent, nous assistons à l'émergence d'emplois qui n'existaient pas et qui sont tout à fait nouveaux, pour les chercheurs et chercheuses de travail.

 

Il a déjà été prouvé que les délocalisations d'entreprises pouvaient parfois être bénéfiques, en amenant du changement, des perceptions nouvelles et en voyant  l'émergence de nouveautés, créatrices d'emplois.  Cette observation a été pour moi surprenante, lorsque j'avais lu cette nouvelle en provenance de France, il y a deux ou trois ans.  Nous savons tous que la France, a subi de lourdes difficultés dans sa sphère ouvrière depuis quelques années.  Étrangement, l'économie se recrée et tout finit par s'arranger, se suturer, se réparer pour ces travailleurs et travailleuses qui on pu retrouver la dignité d'un autre travail.

 

Il est certain que la mondialisation est là pour durer, tant et aussi longtemps que nos moyens de communications continueront à se perfectionner.  Tous les humains ont le droit de vivre, décemment, partout où ils sont sur cette planète et c'est ce à quoi nous devrions réfléchir tous ensemble.  Si moi je mange et que mon voisin mange aussi à sa faim, alors nous sommes presque, je dis bien presque au Paradis terrestre.  N'ayons donc pas peur des sociétés qui vivent des progrès en accéléré.

 

Gilles Pelletier, Québec.



29/12/2005
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