QUEBECITUDE

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Le mot EUTHANASIE, n'a pas de lien de parenté avec le mot SOLUTION.

Le mot EUTHANASIE, n'a pas de lien de parenté avec le mot SOLUTION.

 
Québec, le 2 décembre 2005.

 

L'euthanasie n'est pas une solution à la fin des souffrances.

 

La vie est un curieux mystère. Quand nous venons au monde, il se passe plusieurs années avant que nous réalisions le fait que nous évoluons, nous grandissons, nous apprenons, nous souffrons, nous rions, nous pleurons, nous avons soif, nous avons faim, nous avons peur, nous haïssons, nous AIMONS.

 

Mine de rien, nous réalisons nos forces et nos faiblesses. Nous découvrons notre énergie créatrice et nos forces destructrices. Nous apprenons à nous connaître et à connaître les autres.

 

Un jour, une personne peut être atteinte d'une grave maladie, d'une maladie dégénérative. La science peut prendre le relaie et tenter de la guérir ou à tout le moins de la stabiliser pour limiter sa croissance. La science médicale peut tout aussi bien se montrer dépourvue de tout espèce de traitement pour enrayer la souffrance, redonner une qualité de vie à la personne malade.

 

Plusieurs personnes pensent immédiatement au suicide, d'autres étant trop handicapés par la maladie, voudraient une assistance pour mettre fin à leur vie. Nous savons tous que les lois ne permettent pas l'euthanasie et encore moins le suicide, fusse-t-il assisté ou non par des professionnels du milieu médical. Certains pays, en Europe, on révisé les lois et dans certaines circonstances, ils peuvent être exaucés, en respectant certains critères d'admissibilité pour que du personnel médical, puisse poser un geste qui leur donnera une fin de vie choisie en fonction de leur état d'irréversibilité.

 

Il faut observer ces pratiques qui se font à une échelle quand même réduite et les étudier comme il se doit. Toute précipitation dans ce domaine à vouloir à tout prix bâtir une loi, ici-même, pour se déculpabiliser et acquiescer à ce type de demandes, me paraît manquer de sérieux et de respect envers la vie tout simplement. Il faut se demander si des personnes gravement malades et supportées avec beaucoup d'amour par des parents, des amis, des bénévoles ont toujours envie de mettre fin à leur propre vie, même si celle-ci n'est qu'un tissus de souffrances et un « fardeau » pour les autres. Par contre, une personne gravement malade et handicapée qui n'est pas entourée d'amour inconditionnel, doit projeter plutôt de contrecarrer le processus que la nature avait imaginé pour elle en voulant passer à l'acte final.

 

Dans toutes ces circonstances, a-t-on jamais pensé à la grâce que peut nous accorder le Maître de l'Univers?

Gilles Pelletier, Québec.

 



03/12/2005
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