QUEBECITUDE

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LE GRAND MÉCONTENTEMENT SYNDICAL SE PRÉPARE.

Transmis: Journal de Québec, La Presse, Le Soleil, Cyberpressse.
 
PUBLIÉ 30/12/05 DANS: http://www.cyberpresse.ca
 
 
Québec, le 29 décembre 2005.

 

Le grand mécontentement syndical se prépare.

 

Les syndicats qui sont dans le dossier des employés du secteur publique, ne sont pas contents de n'avoir pu, comme ils le disent, négocier avec le Gouvernement Charest de meilleures conditions salariales.  Nous connaissons comment le Gouvernement a décidé de régler cette question, pour un bon bout de temps, vu le manque de flexibilité attendue de la partie ouvrière.  Bien sûr, les syndicats ne sont pas content, mais au fin fond de toute cette affaire, que pouvaient-ils espérer de plus lorsque nous songeons à leurs revendications immensément onéreuses pour les capacités de l'ensemble des contribuables.

 

Vous connaissez la devise du Québec?  Bien moi je me souviens, en 1997, lorsque Lucien Bouchard a voulu dégraisser son secteur public, en faisant miroiter la possibilité de partir à la retraite dès l'âge de 50 ans, pour ceux et celles qui le désiraient, tout en ramenant le facteur 90 à 80, comme base de calcul pour le paiement des retraites.  L'offre semblait alléchante, d'autant plus que le Gouvernement Bouchard avait tout organisé pour que ce ne soit plus vivable de travailler pour l'État et de créer ainsi les conditions idéales pour se jeter en bas des balcons.  Ces offres étaient minimales à l'os et ils se sont tordus de rire en voyant que les poissons mordaient tant.

 

À ma connaissance, il n'y a aucun syndicat qui a tenté de négocier de meilleures offres de départ pour ses membres.  Un jour, j'ai posé la question à une personne très pesante dans la hiérarchie, à savoir pourquoi ne tentez-vous pas de faire bonifier ces offres qui sont tout à fait ridicules?  La réponse a été : « Bien si tu penses qu'on va en demander plus, ça n'a pas de sens, il ne restera plus personne pour payer les cotisations »    Alors quand une Claudette Carbonneau vient nous dire qu'elle se préoccupe de ses membres, je rigole et suis bien content de ne plus être dans leurs griffes.  J'espère qu'ils ne trouveront pas le moyen d'inventer des accréditations syndicales pour les petits vieux et petites vieilles à la retraite.  Faudrait pas madame Carbonneau, faudrait surtout pas parce que je vous en ferais moi des séances de collages dans les vitrines, dans vos vitrines à part cela, chez-vous, même.  Je deviendrais aussi irrationnel que vous pouvez l'être la plupart du temps.

 

Si les employés du secteur public ne se trouvent pas bien, où ils sont, alors ils feraient mieux d'envoyer leur CV chez Hydro-Québec, à la Ville de Montréal ou même pour le compte de la ville de Québec, où les salaires ont toujours été pas mal plus généreux que dans la petite fonction publique du Québec.   Si encore vous êtes malheureux, il y a toujours la possibilité d'aller travailler dans des usines de portes et fenêtres ou encore pour des entreprises d'entretien ménager.   Toutefois, avant de vous embarquer dans vos « so so so solidarité songs », il serait bon de bien relire vos conventions, de tout analyser et vous allez voir qu'il y a encore beaucoup de crémage sur votre gâteau.

 

Gilles Pelletier, Québec.



29/12/2005
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