QUEBECITUDE

Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus,  a toujours suscité une sorte de "curiosité"  chez les catholiques en particulier, mais aussi dans d'autres dénominations religieuses.   Le passage, de la petite Thérèse Martin, à la grande Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus,  a fait couler beaucoup d'encre et de multiples titres de livres ont été publiés à son sujet et dans plusieurs autres langues.  Il y a toujours une question qui est posée à son sujet et qui est devenue récurente: "Qu'a-t-elle donc fait de si grand, de si spécial cette Thérèse Martin?" 

En fait, nous pourrions répondre simplement en disant: "bien peu de chose",  mais c'est à chacun et chacune de découvrir la meilleure des réponses à cette question.

Voici un texte, tirée de "Pensées de Ste-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus" qui peut nous fournir un indice sur sa vision d'une vie dédiée et une amorce de réponse à notre grande interrogation en ce qui concerne son passage terrestre.

De l'Abandon

Mon ciel  est de sentir en moi la ressemblance

Du Dieu qui me créa de son souffle puissant;

Mon ciel est de rester toujours en sa présence,

De l'appeler mon Père et d'être son enfant;

Entre ses bras divins je ne crains pas l'orage...

Le total abandon,  voilà ma seule loi !

Sommeiller sur son Coeur, tout près de son visage,

Voilà mon ciel à moi !

L'église de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, dans l'arondissement  Beauport,  est devenue, depuis quelques mois, un "Santuaire diocésain" dédiée à la Sainte.  Une aile de cette église, sert de chapelle et porte le nom de: "Chapelle du sourire".  Elle est ouverte 24 heures sur 24.  Elle offre à peine huit places, mais c'est un lieu où il fait bon s'y recueillir, y prier si l'on veut, ne penser à rien, faire le vide en soi et abandonner les problèmes et souffances à la porte.  Celà s'appelle en jargon: "PRENDE EN BREAK" de notre vie, souvent  "HEAVY AU MAX",  pour utiliser une expression populaire.  Un espace unique à Québec pour se "re-centrer" ou se "re-sourcer"  sur l'essentiel.

Gilles Pelletier, Québec