QUEBECITUDE

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La prostitution juvénile, c'est aussi une tuerie sociale juvénile !

 

Le 9 septembre 2004, j'adressais ce texte au Journal la Quête, dédié aux itinérants et qui est une oeuvre vraiment valable pour favoriser la réinsertion sociale dans la ville de Québec.  De plus, ce texte a été transmis aux deux principaux journaux francophones de Québec et de Montréal.

 

Il n'a jamais été retenu pour publication.  DOMMAGE.  Heureusement, Internet est un prodigieux moyen de communication et ils sera certainement lu par du monde et j'ose croire qu'il pourra être utile juste un tout petit peu.

Gilles Pelletier.

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Québec, le 9 septembre 2004

 

ATTENTION : Journal la Quête

 

LA PROSTITUTION JUVÉNILE C'EST AUSSI UNE  TUERIE SOCIALE JUVÉNILE !

 

 

La prostitution juvénile, est une expression qui a été abondamment prononcée et entendue dans la grande région de Québec.  Elle a soulevé souvent des passions dans la population, mais aussi elle a connu son lot d'indifférence, surtout quand il s'agissait de bien protéger notre jeunesse, contre toutes sortes de misères, de malheurs, d'emprises criminelles de proxénètes, d'appétits déviants d'hommes matures, déguisés en clients sans scrupules, aux poches généralement bourrées d'argent, pour leur permettre d'acheter le monde, le monde et son père, sans aucun retour en arrière pour voir s'ils n'auraient rien  « brisé ». . .

 

Demandons-nous un instant, qu'est-ce qui peut bien faire naître ce phénomène criminel, cette « tuerie sociale juvénile  » dans notre société?  Sans nous tromper, nous pourrions invoquer et prononcer le mot « vulnérabilité » et nous ne serions pas loin d'une bonne réponse parmi beaucoup d'autres.  C'est presque qu'une vérité de la palisse, d'affirmer que tous les enfants du monde, sont des êtres fragiles et dépendants.  Les enfants les plus vulnérables et les plus fragiles, sont généralement ceux qui sont en manque d'amour ou d'encadrement de leurs parents.  Par la suite, les enfants naissant dans des milieux économiquement faibles, deviennent des candidats privilégiés, pour un non-développement harmonieux, ce qui les entraînent dans le cercle infernal de la pauvreté, des maladies et d'une espérance de vie inférieure, en les comparant à des catégories d'individus plus favorisés.

 

Ainsi donc, les enfants sont des TRÉSORS dans l'humanité parce qu'ils sont, AUJOURD'HUI, devant nous, autour de nous, les générations de demain.  Alors, notre devoir prioritaire est de se transformer tous en HORTICULTEURS COMPÉTENTS, en JARDINIERS HABILES, pour être en complicité avec cette jeunesse, devenir les précurseurs de ce nouveau monde vivant à nos portes.  Tous les enfants de la terre sont nos enfants et notre responsabilité est de faire en sorte qu'ils puissent tous, s'épanouir comme le feraient nos plus belles plantes, nos plus beaux arbres, nos plus belles semailles.

 

L'enfant est un trésor, nous le savons tous, mais il y a des humains foncièrement MÉCHANTS qui s'appliquent à transformer ces trésors, en un tout autre « biens » qu'ils veulent exploiter frauduleusement.  Pour eux, ces trésors se transforment en DOLLARS, simplement en  leur subtilisant et en leur souillant leur sexe et leur corps, pour le servir en pâture, à de riches individus qui, ne sachant plus quoi se payer dans la vie, ayant épuisé toutes leurs possibilités en consommation, voient en ces « trésors », une opportunité de nouveaux plaisirs et une façon de jouir d'un nouvel ELDORDO qu'on peut qualifier aisément D'INDUSTRIES ILLICITES DU PLAISIR, dont la matière première se retrouve  partout, en grande quantité et à très peu de frais, pour des PROFITS toujours au MAXIMUM pour ces bandes de criminels.

 

Dans toutes les grandes villes du monde, il se trouve des organisations criminelles de proxénètes, de même que des clients « affamés »,  provenant de différents milieux, ne désirant qu'assouvir leurs déviances, en étant prêts à  se payer des jeunes et de leur voler ce qu'ils ont de plus intimes et de plus fragiles à la fois, c'est-à-dire leur sexe et leur équilibre sexuel, affectif et émotif qu'ils auront bien du mal à conserver, sans devoir pleurer souvent en silence.  Ensuite, dans toutes les grandes villes du monde, il s'y trouve des enfants, issus de familles pauvres, monoparentales, parfois de familles mieux nanties, mais pauvres au plan affectif, bref partout sur cette planète, il y a plein d'enfants qui manquent d'amour et de respect, d'amour inconditionnel  et oui, également  de respect, parce que les jeunes ont droit aussi à notre respect et nous sommes tous coupables, de ne pas s'en acquitter au bon moment.

 

Ainsi et en particulier, dans toutes les grandes villes du mode, il s'y trouve des ingrédients suffisamment variés, pour déclarer  la GUERRE AUX ENFANTS, sous le couvert d'activités dites de plaisirs et qui produisent les mêmes effets, à plus longs termes, qu'un puissant bombardement de missiles téléguidés sur un objectif précis.  La PROSTITUTION JUVÉNILE, c'est un état de GUERRE, où des jeunes sont confrontés à  deux armées de belligérants.  Ils ont à se battre contre l'armée des PROXÉNÈTES et contre l'armée des CLIENTS.

 

Les jeunes ne sont pas équipés pour combattre ce type de guerre.  En fait, ils sont sans arme en face d'adultes, armés jusqu'aux dents.  Alors, c'est aux parents, à tous les citoyens responsables, de prêter main forte et d'être des combattants, des « volontaires », pour réduire en pièces, ces régiments de proxénètes, de clients déviants qui menacent la vie et l'existence honorable de ces jeunes, de ces adultes en devenir.

 

Le monde judiciaire, devrait revoir toutes les lois qui touchent la jeunesse et sa protection.  Le monde judiciaire, devrait revoir toute la portée des sentences qu'il prononce, pour faire échec aux proxénétismes et à la prostitution juvénile.  Le monde judiciaire, devrait revoir ses modes d'accessibilité, ses modes de défense, ses façons d'assurer la discrétion, différents aspects de la confidentialité,  l'intégrité totale d'une ou d'un mineur et une protection accrue, contre toute curiosité malsaine de qui que ce soit.   Le monde judiciaire, devrait revoir tous les codes d'éthique qui incombent aux médias écrits, parlés ou télévisés afin que la justice puisse suivre son cours dans la dignité et la sérénité.  Le monde judiciaire devrait mettre tout en œuvre pour DÉCOURAGER À TOUT JAMAIS, toute entreprise de « tuerie sociale juvénile ».   Le monde judiciaire, devrait enfin offrir toutes les garanties nécessaires, pour que les jeunes ne subissent pas « d'intimidations » de la part d'acteurs chevronnés du milieu judiciaire qui exercent, à l'occasion, cette formule auprès d'adultes et qui peuvent oublier de s'ajuster à la situation lorsqu'ils exercent dans des causes où il est question d'accusés ou de témoins mineurs.

 

Il est de la responsabilité de tous les citoyens, d'observer toute chose qui peut nuire à la qualité physique ou morale de personnes dans son environnement.   Tout ce que peuvent souhaiter les criminels, en tout genre, pour la réussite de leurs forfaits, c'est l'INDIFFÉRENCE des gens.  L'indifférence,  produit le même effet pour le crime que  l'engrais dans un  bac à fleurs.   Il n'est pas interdit, à personne, d'exercer une vigilance dans son milieu, tout comme il n'est pas interdit, de s'assurer, dans la mesure du possible, que notre système judiciaire soit à la hauteur de nos attentes.  Nous n'avons pas à nous gêner, puisque  notre système judiciaire s'attend généralement à ce que le publique, exerce son droit de regard et il a prévu des mécanismes à cet égard.

 

Gilles Pelletier, Québec.



05/12/2005
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