QUEBECITUDE

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LA POLITIQUE CANADIENNE DANS UN . . .

Québec, le 18 janvier 2006

 

LA POLITIQUE CANADIENNE DANS UN VÉRITABLE « JAMMED TRAFFIC »

 

Ce scrutin fédéral devra être retenu comme étant un TOURNANT DÉCISIF, où la politique canadienne s’achemine vers un cul-de-sac, en regard de la Constitution de ce pays qui n’a aucune « légitimité » puisqu’une des ses constituantes, n’est pas signataire de ce document.  Sur le moment, on peut toujours fonctionner, mais à la longue les problèmes surviennent et qui ne peut pas se rendre compte, qu’une maison dont les fondations sont fissurées de partout, ne peut pas être rénovée et tenir debout longtemps, sans que des travaux majeurs ne soient entrepris dans ses assises, afin que nous puissions, par la suite, lui rajouter des étages à mesure que la famille grandit ou de l’augmentation de nos moyens financiers.

 

Tout ceci semble imagé, mais hélas, tant et aussi longtemps que les politiciens ne comprendront pas cette espèce de « parabole du solage qui tient le fort » ils vont toujours tourner en rond et la population du Canada n’y trouvera jamais son compte.  Vas-t-on finir un jour par régler nos questions linguistiques à la satisfaction de tous?  Vas-t-on régler le déséquilibre fiscal? Vas-t-on trouver des mécanismes de péréquation justes pour toutes les provinces?  Puis la grosse question, vas-t-on s’entendre un jour sur les partages des compétences?  Vas-t-on aussi un jour trouver le moyen de ne plus empiéter sur les compétences des provinces?  Vas-t-on éliminer la corruption de nos mœurs politiques, de nos hauts fonctionnaires, de tout notre environnement?

 

Il y a beaucoup de travail à faire dans ce pays et les Libéraux ont été de bien mauvais gestionnaires et Jean Chrétien aura manqué de beaucoup de sérieux et puis Paul Martin a eu bien du mal à gagner notre confiance, lorsque l’on songe qu’un Ministre des finances et ensuite un Premier ministre ne paye même pas sa juste part des impôts.  Nous ne sommes quand même pas des fous messieurs.  Allez au travail, parce que d’ici vingt mois, une crise nous guette, nous ne pourrons pas y échapper si de grandes décisions ne sont pas prises pour l’avenir de notre pays.

 

Gilles Pelletier, Québec

 



19/01/2006
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