QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

La Flaque et TLMEP.

Radio-Canada a certainement bien sentie l'odeur des bonnes "crottes" d'écoute.  La Flaque et TLMEP ont réuni toutes les familles du Québec le dimanche-soir.  Qui est-ce qui est encore demeuré devant son ÉCRAN CASINO?  Par un de ces bons dimanches. . .

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Québec, le 19 septembre 2004.

 

 

ARRIVE LA FLAQUE ET TOUT LE MONDE EN PARLE

de ce 19 septembre 2004 @ RADIO-CANADA  

 

Pour la cuvée télévisuelle 2004, je ne peux pas faire autrement que de retenir les nouveaux « Beaux Dimanches de Radio-Canada » qui dès 19 heures 30, nous présente un tout nouveau Gérard-D Laflaque, re-vampé, digitalisé et devenu un personnage virtuel mythique qui saura plaire, certainement, à une majorité de téléspectateurs.  Pour les vieux, qui ont communié déjà aux discours de Gérard à Télé Québec, la marionnette de caoutchouc, ne pourra pas s'oublier de si tôt et nous avons l'impression que sa présence virtuelle, devient moins ludique ou féerique bien que sous cette technologie, Gérard puisse devenir, par cette techno,  un « être » plus libre dans ses mouvements et il peut être montré sous différents plans, permettant ainsi au personnage d'aller plus loin dans sa folie.

 

Il est probable que cette série deviendra un choix incontournable en début de soirée de nos dimanches soirs en famille maintenant.  Quand Gérard est grossier, impoli, agressif, nous lui pardonnons de bonne grâce.  Il peut tout se permettre, c'est un magnifique rôle et c'est du théâtre, de la fiction.

 

Déjà 20 heures, voilà cette deuxième émission de TLEP, version QC et un Guy-A Lepage en forme, plus rassurée que nous au fond, en sachant à l'avance la liste de certains invités.  Il est certain que les téléspectateurs avaient hâtes d'assister à des combats oratoires mordants et des répliques vives, rapides, drôles, inespérées même. Heureusement, Louis José Houde a bien été utilisé pour casser la glace, ce qui a permis l'entrée de la mère Pauline qui s'est montrée au début  correct, mais supérieure dans sa supériorité et puis Raël, qui ne change pas souvent de discours et sait toujours démontrer qu'il a un front de « beux » pour affronter tous les sarcasmes qu'il doit encaisser et dont il s'acquitte habilement jusqu'à une certaine limite.  Ainsi, arrive Chapleau, dans une attitude complètement agressive et intolérante envers Sa Sainteté, en allant jusqu'à lui toucher sa toque de cheveux.  Envers Raël, il n'a démontré aucune espèce de complaisance encore moins d'amabilité.   J'espère que c'était arrangé avec le gars des vues, parce que les agissements de notre Chapleau, doivent être considérés d'une indélicatesse et d'un manque de savoir-vivre inacceptable à  la télévision d'État.  Se pourrait-il que Télé-Québec, lorsqu'elle avait mis fin au contrat de Gérard-D, l'aurait fait non pas à cause de ce pauvre Gérard-D, mais de son auteur en la personne de Serge Chapleau?  Tout se fouille en ce monde. . .

 

Durant ce temps, Madame Marois a perdu une belle occasion de se taire, comme membre d'un Gouvernement, en opinant sur Bush, alors qu'on ne lui avait rien demandé et que sa réflexion aurait pu être prise pour un incident diplomatique.  La dame, qui voudrait bien chausser  les talons aiguilles de madame Thatcher, nous a démontré que son sens de l'humour, était à toute fin pratique pré-colombien et hélas, les gens qui ne rient pas, me rappellent tous nos dictateurs de la planète qui en sont dépourvus.  Aviez-vous remarqué cette carence chez ces gens?

 

Le maire de Huntington, m'a convaincu que si j'étais un adolescent dans sa municipalité, j'aurais des nuits torrides, tumultueuses et pas reposantes.  On cherche à blâmer les parents, la police, alouette, et quand tu vois ce monsieur Gendron, t'a tout compris d'où pourrait venir le vent rongeur des corniches  aux cabanes.

 

Le fou du Roi, toujours aussi fou, aurait intérêt à faire l'expérience du « silence », car même en musique, il faut taire les sons, juste quelques secondes, mais c'est indispensable pour une bonne composition.  Finalement, il n'y a que le public pour se faire une juste opinion de ces gens, de les apprécier, de les suivre, de les imiter ou de les ignorer complètement

 

Gilles Pelletier, Québec.



05/12/2005
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