QUEBECITUDE

La Fin du Monde 2012

De grands prophètes, annonciateurs de la fin du monde pour le mois de décembre 2012, doivent sans doute se préparer à nous offrir leurs excuses à l’effet qu’il faudra remettre l’Évènement à une date ultérieure.  En ce moment, nous ne savons pas exactement ce qui s’est produit pour empêcher le scénario fatidique tant médiatisé.

La bonne nouvelle maintenant.  L’évocation de la Nativité de Jésus sera encore au rendez-vous en ce 25 décembre de cette année.  Là aussi, nous sommes en présence d’un évènement controversé.  L’annonce d’un enfant c’est toujours un cadeau du ciel, mais cet Enfant-Jésus a fait couler beaucoup d’encre depuis sa naissance.  Des Rois se sont sentis même menacés par une telle arrivée et ils ont eu peur de perdre leurs trônes.  Pourtant, cet Enfant-Roi, a bien voulu nous dire, beaucoup plus tard au cours de sa vie, que son Royaume n’était pas sur terre, mais dans les Cieux auprès de son Père.

En cette fin de décembre 2012, il est rassurant d’apprendre qu’un Enfant est venu au monde pour nous offrir sa vie jusqu’au bois de la croix afin de sauver ce monde et de nous redonner le Paradis perdu à la fin des temps. Jésus est né dans la plus grande des simplicités pour ne pas dire dans la plus stricte des pauvretés.  Qui voudrait l’envier d’avoir dû dormir dans une auge bourrée de paille fraîche, mais piquante et dans une grange sans chauffage? Entre la crèche et un bungalow d’aujourd’hui, il est facile d’évaluer les deux niveaux de confort.  Voilà l’histoire d’un Sauveur qui nous arrive, à chaque année, dans la plus grande humilité et qui, par son exemple, aura permis de sauver l’humanité entière.

La fin du monde n’arrivera donc pas cette année, pas plus qu’en 2013 et souhaitons que la nouvelle année soit propice à plus de rapprochements, plus de compréhension, plus coordination dans la distribution des richesses et spécialement de la nourriture pour tous les nouveaux nés de notre planète. 

Disons-nous à la prochaine fin du monde, mais il vaudrait mieux une fin de faim du monde en attendant l’apocalypse.

Gilles Pelletier, Québec

4 décembre 2012.