QUEBECITUDE

L’AFFAIRE GARNEAU, RIEN DE TROP BEAU POUR EN RIRE UN PEU.

Un astronaute se présente en politique et finit par me donner l’idée de l’immortaliser dans une fable pour enfants, pour grands enfants de l’État canadien infantilisés depuis très certainement trois décennies.

CRAM PORTNEAU, deviendrait un astronaute qui avait décidé de se présenter dans une élection spatiale, pour le compte du parti Sidéral du Canada.  Il se ferait élire, sans trop d’opposition, afin de représenter le beau comté de MONOEIL-SOLANGE et ferait tout pour convaincre ses zélés lecteurs, de le lire et de l’entendre discourir sur son projet de sauver le Canada.

Dans une assemblée qui réunirait une foule de trois zélés lecteurs, il salurait le bon sens des Quais bécois et il leur dirait que la séparation du Québec, engendrerait des divisions nombreuses qui se multiplieraient et que nos racines carrées en souffriraient, de devoir se soustraire aux autres parties du Canada.  Si vous additionnez, à cela, tous les coefficients d’horreurs, vous pourrez vous rendre compte qu’il est devenu mathématiquement impossible de réussir le théorème,  sans revoir tous les calculs.

Après son envolée, le grand scientifique recevrait une salve d’applaudissements de la foule qui se serait pressée pour l’entendre.  Le lendemain, la presse et les éditio-montréalistes et édito-québécois, feraient une manchette de cette nouvelle et rouleraient leurs manches pour avoir su donner du panache à un astronaute, déjà dépité, au fond de son cœur pour son KEY NAY DA.

Dommage que je ne puisse pas dessiner ce personnage, me semble qu’il pourrait aussi débattre avec un Chaud Fer de Bus ou Fer de lance et lui donner des coups de micros, ni vu ni connu.  Un journaliste pourrait en profiter pour retourner un ascenseur, histoire de battre le Fer tandis qu’il est dans le Show et dans l’autobus du Show business en plus.

Bah! Heureusement que le ridicule ne tue pas, mais il ne fait pas le même effet que la spiruline de Damien Trognon.

Gilles Pelletier, Québec.