QUEBECITUDE

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Impôts et taxes encore trop élevés.

L'article ci-dessous a déjà plus d'un an.  Ma réplique avait été publiée je crois dans le Journal de Québec.  Si j'inscrit aujourd'hui cet article encore à l'ordre du jour, c'est parce que nous sommes en élections.  Oui, encore une fois.  À Québec, Stephen Harper est venu faire un débat et pendans son discours, il s'est fait chahuté par un groupe qui réclamait de ne pas BAISSER LES IMPÔTS.  À n'en as douter, nous vivons dans une province de fous.  Quels sont ces fous pour exiger du Gouvernement de ne pas baisser les impôts?  Ils font le jeu de QUI?  AVANÇONS EN ARRIÈRE  "CALVAIRE".

OPINIONS CYBERPRESSE

JEUDI 14 octobre 2004

Il faut baisser les impôts

Stéphane Cyr

Une première est arrivée au Québec cette semaine. Des organismes se sont levés pour réclamer au gouvernement Charest de ne pas respecter sa promesse électorale (qu'il ne respecte pas en ce moment) de baisser les impôts d'un milliard par an.

Je suis tombé en bas de ma chaise. Hé oui, comme au Québec nous sommes différents du reste du Canada et surtout des méchants américains, nous aimons être surtaxés et ne pas bénéficier outre mesure de nos salaires chèrement gagnés.

Nous sommes tellement solidaires envers la bureaucratie et le fonctionnarisme des gouvernements que nous leur disons de ne pas réduire le fardeau fiscal de l'honnête citoyen. Mais est-ce qu'il y a quelqu'un qui va se lever un jour pour dire que ce dit l'honnête citoyen en a assez de se faire vider les poches par les gouvernements qui se croient plus aptes que lui pour dépenser SON argent?

Est-ce que quelqu'un va allumer, que c'est un non-sens total que de ne pas être en mesure de décider de ce que nous allons faire avec ce que NOUS gagnons dans la vie ?

Mais qui donc croit encore qu'un système de santé public comme le nôtre est toujours viable de nos jours ? L'équation n'est pourtant pas compliquée.

Plus de 40% du budget provincial annuel va dans le réseau de la santé. Mais qui peut bien affirmer qu'augmenter cette proportion à 60% réglerait tous les problèmes du réseau ?

Moi, aujourd'hui, je dis «on se calme». La social-démocratie est bien bonne, mais chez nous elle a une limite et elle est atteinte. Le temps est venu de faire appel au privé à bien des niveaux et cela, la plupart s'en rendent compte, mais ne veulent juste pas se l'avouer... Une baisse d'impôt substantielle aurait des effets plus que positifs sur notre économie.

Réplique de Gilles Pelletier

À Stéphane Cyr :

Enfin monsieur, je retrouve en vous au moins une autre personne qui pense comme moi:«Les impôts sont trop élevés point.»

Comme vous, je n'en reviens pas de constater que les Québécois n'ont pas l'air de vouloir faire baisser leurs impôts. Il y a de quoi qui tourne pas rond dans leur tête. J'ai pris une retraite à 50 ans pour couper les vivres à mes deux gouvernements et même avec une petite retraite de rien du tout, ces salauds viennent encore me soutirer plus du tiers en impôts.

Il est à remarquer aussi que la déduction pour revenus de pensions est toujours à 1000 $ depuis des années. Voyez-vous, si les Gouvernements relevaient cette déduction, alors avec ce qui me resterait en plus, je pourrais faire exécuter des travaux à la maison. Comme je n'ai aucun «stimulant», alors j'ai décidé que je ne ferais pas rouler l'économie. C'est sans doute égoïste de ma part, mais il y a des limites à se faire presser le citron tout le temps.

Les taux élevés d'impôts que nous avons sont complètements improductifs. Une question qui me chicotte, c'est comment se fait-il qu'il y ait tant de monde qui ne souhaite pas de baisse d'impôts? Vraiment, des raisonnements de trou du cul comme ça, il y a juste au Québec que ça arrive.

Gilles Pelletier, Québec.



20/12/2005
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