QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

Hors du PQ, point de salut.

Le jeudi 13 avril 2006

Hors du PQ, point de salut

Encore une fois, les fervents de la souveraineté, rattachés par le cordon ombilical du Parti Québécois, ont des montées de lait et se chamaillent sur la place publique.

Cette fois, c'est au tour de personnalités aimées des Québécois, à exprimer un certain malaise ou une espèce d'état d'âme, face au projet de la souveraineté du Québec et de son aboutissement.

Au lieu de les écouter et de tenter de comprendre leurs propos, les grandes éminences du Parti fourbissent leurs mots mitrailles, pour les abattre et les réduire au silence. Il ne faut jamais remettre en question LA PERFECTION PÉQUISTE sous peine d'en être EXCLUS manu militari. Le Parti Québécois, au fil des ans, est devenu une religion, au même titre que n'importe laquelle des religions qui s'emparent des âmes pour leur vendre le Ciel ou les faire rôtir dans le plus machiavélique des méchouis.

En novembre dernier, j'avais écris que le Parti Québécois n'avait plus d'avenir et ce serait d'être aveugle de ne pas pouvoir s'en rendre compte. Le «timing» de l'indépendance n'y est plus tout simplement. Le peuple s'est déjà prononcé à deux reprises et un troisième référendum viendrait encore appuyer LE CHOIX DU PEUPLE.

Les Québécois ont été généreux en laissant la chance aux coureurs et en élisant une première fois un parti séparatiste-souverainiste. Nous avons pu voir à l'œuvre, durant des années, des péquistes convaincus diriger notre coin de pays et nous avons pu nous convaincre que finalement, nous sommes toujours derrières les autres, derrière l'Ontario et maintenant tout près de Terre-Neuve.

Heureusement, les Québécois ne sont pas des homards et depuis l'arrivée de nos premiers ancêtres, nous avons été confrontés souvent à tous les genres de manigances pour nous faire fermer la «trappe» pour nous «rapetisser». Quand va-t-on apprendre que les Québécois sont des gens libres, malgré le fait qu'ils peuvent s'accommoder de structures politiques contraignantes dans cette grande Amérique ? Robert Bourassa l'avait déjà répété solennellement que nous étions des gens LIBRES.

Nous avons eu le courage de donner notre BLEU au Parti Québécois et la meilleure chose qui pourrait se produire, ce serait que ces gens trouvent l'humilité de faire leur mea-culpa et qu'ils tentent de nous reconquérir de la manière la plus intelligente qu'il soit. Nous avons élu les Libéraux et malgré l'incompétence «au cube» de l'équipe Charest, il me semble qu'il fait déjà bon de se reposer du PQ et lorsque les projecteurs se braquent sur eux, nous les voyons davantage sous leur vrai jour ce qui va nécessairement nous forcer à réélire Jean Charest en se bouchant le nez.

Une chance que je ne suis pas membre du PQ, je serais sur le champ EXCOMMUNIÉ.

On a omis ma signature (Gilles Pelletier) et j'ai demandé sans succès que l'on corrige la situation. 



25/04/2006
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