QUEBECITUDE

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HONTE, HONTE à l'Université Laval de Québec.

Ce texte avait été publié à l'époque dans le Journal le Soleil de Québec à ma grande satisfaction et stupéfaction.

 

Québec, le 26 novembre 2004.

 

HONTE, HONTE à l'Université Laval de Québec.

 

Il est inconcevable qu'une institution universitaire, comme celle de l'Université Laval, ne cesse de se plaindre, régulièrement de son incapacité à boucler ses budgets.  Rarement, les recteurs ont su innover, créer, imaginer des concepts gagnants pour faire de cette Université, un lieu d'imagination positive et pratique pour toute la société québécoise.  Non seulement elle agit en « plaignarde », mais elle n'arrive même pas à servir son milieu et à faire rayonner sa fébrilité et son action motrice, dans toute la région de Québec.

 

Présentement, La Presse canadienne nous informe d'une autre incapacité intellectuelle inconcevable pour un soi-disant Haut Lieu de Savoir.  Laval, n'est pas en mesure de mettre en place un nouveau système informatisé pour des besoins de gestion et d'études.  Tout ce que cette institution a pu trouver pour se financer, c'est de fouiller dans les pauvres poches de sa clientèle étudiante.  Elle n'a même pas su faire appel à une multitude d'entreprises tant au Québec, qu'au Canada comme aux États-Unis pour les inciter à participer à un projet aussi utile et dont les retombées pourraient bien faire l'affaire des entreprises un jour.

 

Alors devant cet échec, force est de constater que l'Université Laval c'est comme un cerveau qui ne serait pas utilisé à sa pleine capacité.  Laval, c'est comme un ordinateur qui ne servirait qu'à jouer au jeu de patience solitaire.  L'Université Laval, c'est comme un « char » dont le réservoir coule et les bornes de batteries sont corrodées.  Cette Université me fait penser à un immeuble qui n'a pas su traverser les épreuves du temps et qui mériterait une rénovation de la cave au grenier.

 

Ne serait-il pas propice maintenant de se demander ou de s'interroger de la validité ou de la qualité  d'être détenteur d'un parchemin griffonné des autorités de cette Université?  Si j'étais propriétaire d'une entreprise, je me poserais la question avant de payer un individu en regard de son diplôme de Laval.

 

Gilles Pelletier, Québec.



05/12/2005
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