QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

HARPER VIENT DE JOUER SA CARTE ANGLAISE.

 

Quelle est donc la carte que vient de jouer Stephen Harper, en venant célébrer notre fête nationale dans un lieu qui ne serait pas l’endroit où les personnes qui y habitent, formeraient tout naturellement une nation?

 

Il s’agit bien entendu de la bonne vieille carte anglaise qui a fait dire à tant de gradés britanniques qu’il faut DIVISER POUR RÈGNER.  Monsieur Harper a récidivé, comme l’on fait tous ses compatriotes outre-atlantique depuis des siècles.  Ce type est vraiment futé.  Il sait que les Québécois sont d’abord et avant tout, divisés eux-mêmes sur cette définition et puis, du côté des autres provinces, il y a de nombreux pour et de nombreux contre une telle prétention, à accorder le titre de nation à des Québécois.

 

Monsieur Harper n’a pas le mérite d’avoir sorti de sa manche une vieille carte de jeu surannée et qui fonctionne encore très bien dans nos mœurs d’aujourd’hui.  Toutefois, le Premier ministre du Canada devrait savoir que si l’électorat de la région de Québec lui a permis d’être le Premier patron de ce pays, il pourrait bien, au temps des prochaines élections, lui faire faux bond.  Les Québécois sont de véritables vire-vents, vire-poches ou comme on dit parfois de vrais vire-capots.  Les libéraux fédéraux devraient profiter de cette « gaffe » pour se serrer les coudes, afin de rebâtir ce parti et le rendre aussi attrayant qu’une MAISON NEUVE et qui ferait retourner tout l’électorat canadien dans une vingtaine de mois dans son giron.  Le jeune « westerner » retournerait dans l’opposition pour encore trois décennies.

 

En attendant, les Québécois vont continuer à ne pas savoir ce qu’ils veulent et il ne serait pas surprenant qu’ils demeurent « petits » pour l’Éternité.

 

Gilles Pelletier, Québec

 



26/06/2006
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