QUEBECITUDE

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FINANCES PUBLIQUES DU QUÉBEC: Faudra bien un jour voir la réalité en face.

Article transmis aux journaux francophones du Québec.  N'a pas été retenu pour publication.
 
Québec, le 28 septembre 2005.
 
FINANCES PUBLIQUES DU QUÉBEC: Faudra bien un jour voir la réalité en face.
 
Le ministre des finances du Québec, Michel Audet, nous annonce qu'il ne pourra pas baisser les impôts davantage.  Il n'y a rien de surprenant dans cette affirmation.  On se rappellera d'un premier trou de cinq cents millions, au temps des péquistes et qui les avaient obligés de renier la signature des conventions collectives des employés de l'État et de leur couper les salaires de 20%.  Les fonctionnaires du Québec vont s'en rappeler pour le restant de leur vie.
 
Faut-il croire que ce trou a depuis été renfloué?  Pas du tout.  Le ministre lui-même, aborde des chiffres de l'ordre de plus de huit cents millions, en guise de gouffre financier.  Il doit certainement s'agir du gonflement, avec les intérêts, du premier trou sous la houlette de Parizeau.  Ces données actuelles, qui viennent tout juste d'être évoquées, ne sont que la pointe de l'iceberg parce qu'au fond, avec certains artifices comptables, il est facile de diluer le sirop.  Si l'on nous présentait les vrais affaires, les bon chiffres, alors il faudrait songer à AUGMENTER IMMÉDIATEMENT les taxes à la consommation et les impôts en même temps au Québec pour rencontrer la majeure partie de nos obligations.
 
Nous ne sommes que sept petits millions d'individus à vivre dans cet État provincial.  L'argent ne pousse pas dans les arbres et pourtant, nous payons une kyrielle de factures à tous les niveaux de gouvernements, tant provincial que fédéral.   Songeons aux assistés sociaux, retraités, chômeurs, invalides, jeunes aux études et pouvons nous constater que le nombre des payeurs d'impôts ne peut pas faire légion. En bout de ligne, il ne reste plus rien aux travailleurs pour les encourager à trouver que la vie vaut la peine d'être vécue.  Nous arrivons à une sorte de terminus inexorablement et faudra faire face, coûte que coûte,  à l'horrible vérité qui va nous frapper sous peu en pleine face en ce qui concerne LE VRAI BILAN de nos finances publiques.
 
Gilles Pelletier, Québec


04/12/2005
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