QUEBECITUDE

Québec, le 29 juin 2006.

L’ENFOUISSEMENT DES ÉQUIPEMENTS D’HYDRO-QUÉBEC, UNE NÉCESSITÉ.

Dernièrement, nous apprenions la vente d’une centrale électrique au Chili et dont Hydro-Québec détenait une part importante. Notre société d’État semble avoir réalisé un profit assez mirobolant, lors de cette transaction,  et il lui sera possible de verser un dividende « supplémentaire » substantiel au Gouvernement du Québec.

Puisque la manne vient de tomber, sur Hydro-Québec, pourquoi ne pas intensifier son programme d’enfouissement des fils et de modernisation de ses équipements de transport d’énergie qui, le plus souvent, ne font qu’enlaidir nos magnifiques paysages?   Il serait intéressant que des journalistes se penchent sur cette problématique et puissent influencer, tant les lecteurs que la société d’État, à s’impliquer davantage  à cette tache, de nous redonner une vue un peu moins défigurée et disgracieuse de notre environnement. 

À l’occasion du 400^ième de la ville de Québec, il serait opportun de faire l’inventaire des laideurs dans PLUSIEURS quartiers, pour les « camoufler » parce qu’autrement, les visiteurs vont croire que nous vivons comme  dans le tiers-monde, dans un concert de poteaux d’épinettes, surmontés de « canisses de tôle », remplies de BPC cancérigènes et qui peuvent dégouliner, à tout moment, sur les passants dans les rues étroites des vieux quartiers.  Me serait-il permis d’espérer que des journalistes et des chroniqueurs du journal le Soleil s’impliquent socialement ici, pour permettre l’accélération des travaux pressants, avant l’arrivée de la visite du monde entier?  Sans la collaboration des médias et des journalistes, Hydro-Québec, ne bougera pas parce qu’elle sait qu’à la longue, à force de voir des laideurs on finit par ne plus les voir.  Hélàs, moi je les vois. . .

Gilles Pelletier, Québec