QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

Congrès du Parti Libéral du Québec.

Québec, le 22 novembre 2004.

 

CONGRÈS DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

Le millésime 2004, du tord boyaux.

 

Dans la grande nouvelle capitale (montréalaise) avait lieu, au cours de ce week-end, le congrès Libéral du Québec sous la houlette de Jean Charest.

 

Tout le Québec a continué à vaquer à ses occupations, mais un grand nombre tendait une oreille quand ce n'était pas un œil au petit écran au moment du « zapping ».  Les Québécois s'attendaient à de nouvelles révélations, à de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de nouveaux virages pour faire avancer et prospérer le Québec.

 

Malheureusement, pas un seul citoyen ne pourra être fier de quoi que ce soit, après une telle séance de travail, avec ces politiciens en exercice, ces membres en règle et ces sympathisants  du Parti Libéral du Québec et par surcroît, le présent Gouvernement élu pour nous administrer et légiférer pour le mieux être de toute notre collectivité.

 

Depuis mon enfance, j'ai toujours pensé que le Québec était tellement pourvu en électricité, qu'il pouvait se permettre d'en gaspiller.  Soudain, notre Premier ministre nous annonce que nous sommes dans l'obligation d'acheter de l'électricité des USA pour nous chauffer en hiver.  Franchement, j'en ai presque perdu le peu de latin que je possédais.  Se pourrait-il que notre Gouvernement nous cache encore quelque chose qui serait encore plus grave cette fois-ci?  Après les hôpitaux, dont il faut se méfier, la pollution, de certaines usines engendrant des cancers, voilà que nous sommes menacés de nous faire congeler, si jamais nous devions avoir un hiver plus froid qu'à l'habitude.

 

Le Parti Libéral se cherchait un projet collectif, un projet fédérateur, un projet rassembleur et soudain, il a retrouvé le commutateur et il l'a enclenché en position « ON ». Une lumière s'est allumée pour faire voir une planche de bord avec de nombreux indicateurs.  D'un seul coup d'œil, une panoplie de clignotants indique qu'il faille se diriger tout droit vers l'ÉLECTRICITÉ.

 

Monsieur Jean Charest vient de faire la découverte du siècle.  Alors, si je comprends bien le Premier ministre, il vient de nous dire qu'il n'était pas tout à fait prêt pour gouverner, mais il a pris une chance de nous faire un « mensonge aimable » pour faire basculer le vote des Québécois qui lui ont fait confiance lors des dernières élections.  Monsieur Charest aurait dû, ou devrait savoir qu'au Québec, tant et aussi longtemps que nous aurons d'immenses barrages hydroélectriques, il faudra consacrer des fonds pour les entretenir, les faire fonctionner et gérer tout le potentiel qu'ils offrent.

 

Alors, en ce week-end de fin d'automne, le Parti Libéral a fait un fou de lui, à la face de tout le Québec et n'aura pu, en rien, donner de l'espoir à la population du Québec et surtout de la confiance, envers nos politiciens afin de prévenir tout le cynisme dont nous sommes enclins, trop souvent, envers eux.

 

Gilles Pelletier, Québec



05/12/2005
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