QUEBECITUDE

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L'ANNÉE 2010 AURA ÉTÉ UN MILLÉSIME DIFFICILE À VIVRE

Québec, le 13 décembre 2010.

L'ANNÉE 2010 AURA ÉTÉ UN MILLÉSIME DIFFICILE À VIVRE


L'année 2010 aura été difficile, pour l'ensemble de la planète, particulièrement à cause de la crise financière émanant des États-Unis, dans un premier temps, et qui a laissé des traces désagréables partout dans le monde.  La confiance qui est absolument nécessaire, dans les transactions financières, a subi un dur coup quand le système a démontré suffisamment de failles pour que des escrocs se mettent à tripoter les données et voler des goussets sans retenue.  Encore une fois, la bourse devra revoir ses façons de faire pour assurer le maximum de confiance dans la manière d'exercer des transactions financières et les banques devront aussi se refaire une virginité pour assurer le climat nécessaire à la reprise économique, tant aux USA que partout dans le monde. 

Plus près de nous, le Québec se retrouve face à des révélations de corruptions dans plusieurs domaines, autant dans des entreprises privées, les organisations syndicales et dans des institutions gouvernementales.  Le Gouvernement ne veut pas instituer une enquête publique, pour ausculter le domaine de la construction et le financement des Partis politique et, particulièrement, celui des Libéraux.  En bout de ligne, on s'aperçoit que le Gouvernement prend une bonne décision.  Le mal est tellement répandu, à la grandeur de la province, et dans des domaines aussi inattendus que dans plusieurs administrations municipales, que s'il fallait enclencher ce processus, il faudrait quasiment cesser de vivre pour une douzaine de mois et véritablement ce serait mortel pour toute notre économie.

 

Finalement, il vaut mieux faire une certaine confiance aux opérations marteaux  qui mettent une pression sur le travail des policiers, des enquêteurs, des procureurs et permettent d'assigner tout ce beau monde, pris dans le filet, à des visites dans nos Palais de Justice pour analyser s'il y a eut ou non manquements aux lois qui régissent toute notre société  québécoise.

 

Les Québécois ne sont pas des fous.  Ils savent que la confiance est présentement  ébranlée, au niveau de toutes nos Institutions, et celle-ci l'est également dans plusieurs pays industrialisés sur notre planète.  Au provincial, nous sommes à mi mandat pour la prochaine élection.  Le Premier ministre Charest devra se montrer imaginatif et convainquant pour continuer à mener le Québec sur la meilleure route qui soit.  L'opposition devra aussi se montrer plus imaginative qu'elle ne l'est jusqu'à présent parce qu'il n'est pas certain que le PQ soit le choix des électeurs d'ici deux ans.

 

Au fédéral, Monsieur Harper (Art-peur…) devra jouer de finesses s'il veut aller en élection à l'automne 2011 et être assuré de continuer à gouverner ce pays.  Jusqu'à présent, on lui accorde le fait qu'il soit un bon « chanteur » dans tous les sens du terme, mais il n'a pas la générosité  de chanter une pièce dans l'autre langue officielle de son pays.   Il faut comprendre que cet homme s'était déjà dit, il y a quelques années,  qu'il n'apprendrait jamais le français, mais quand il a vu qu'il pourrait peut-être un jour devenir un premier ministre dans ce pays, alors il a pris les bouchées doubles, mais on sait tous que son cœur n'y  est pas.  Quand on aime le spectacle et le chant, on se commet dans une autre langue, même si on ne comprend pas ce que l'on chante.   Tous les grands artistes sont capables d'un tel exercice et, la plupart du temps, ils font un immense plaisir à leurs admirateurs.  Vraisemblablement, monsieur Harper n'avait pas l'intention de nous courtiser lors des dernières festivités du Parti Conservateur tenues ce mois-ci.

 

Que sait-on maintenant de ce que nous réserve la prochaine année?  C'est à la fois simple et prévisible.  Tout va nous coûter encore plus cher.  Les taxes à la consommation, les taxes foncières, les taxes scolaires, la nouvelle taxe sur la santé, les titres de transports, et le reste et le reste.  L'année 2010, a souvent rappelée que l'endettement des ménages était une source d'inquiétude pour les observateurs gouvernementaux et les banques.  Ce n'est certainement pas en 2011 que les ménages seront en mesure d'économiser suffisamment pour diminuer leur endettement. 

 

Alors, on ne sera pas fâché de quitter ce millésime « imbuvable » en espérant que la ou les prochaines années seront justes un peu meilleures que cette dernière.

Gilles Pelletier, Québec


14/12/2010
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