QUEBECITUDE

Quelle est donc cette manie dont sont épris nos élites, de vouloir à tout prix débaptiser un boulevard ou une artère quelconque pour le renommer en l’honneur de celui ou celle qui a quitté la terre pour un monde meilleur?  Pourquoi sommes-nous tant pris de remord pour vouloir attribuer une faveur à un défunt pour qu’il ne puisse jamais tomber dans l’oubli?

Une personne, le moindrement censée, ne serait pas heureuse d’apprendre qu’après sa mort, des autorités vont aller jusqu’à débaptiser une artère principale pour lui attribuer son nom et ainsi créer un inutile et coûteux chambardement dans les habitudes des citoyens.

À toute fin pratique, il serait plus opportun d’attribuer le nom du défunt ou de la défunte, en guise de récompense post-mortem, à une nouvelle artère, une nouvelle place, un nouveau lieu ou monument dans notre environnement urbain.  De cette manière, il ne serait plus nécessaire de déshonorer qui que ce soit, ou insulter des contribuables qui finissent toujours par payer des factures inutiles à cause de mauvaises décisions.  Ainsi, dans le cas de l’Avenue du Parc, ce dossier est devenu dispendieux inutilement, inopportun et il faut affirmer, haut et fort,  que le Maire de la Ville de Montréal a démontré qu’il n’avait plus les deux pieds sur terre dans la gestion de ce dossier.  Il a gravement manqué de jugement et de discernement.

Monsieur Bourassa mérite qu’on lui attribue une artère, un boulevard, une place ou un monument qui lui est entièrement dédié comme il le mérite.  Il y a longtemps que monsieur Tremblay aurait dû le comprendre et les contribuables lui en auraient été reconnaissants.

Gilles Pelletier, Québec

gilpellet@yahoo.ca

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