QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

LIBERTÉ 55, un faux départ.

Québec, le 4 février 2007.

Est-ce qu’il y a encore des personnes assez naïves pour croire que le fait d’arriver à l’âge de 55 ans nous permet de décrocher le paradis?  Pourtant, nous étions nombreux à y croire, à cette fameuse LIBERTÉ 55, mais plus les années passent, plus la réalité fait en sorte que les travailleurs et les travailleuses doivent prévoir l’ajout de quelques années de plus à ce chiffre symbolique.  Il existe des personnes qui ont pu s’offrir des retraites à 50 ans, mais l’économie étant ce qu’elle est, fragile et sans cœur, les caisses de retraite ont déjà démontré des signes de  surchauffe et il faut entendre la sirène d’alarme qui annonce un nouvel âge pour se retirer.  En France, celle-ci vient d’être repoussée jusqu’à 67 ans et d’autres pays vont suivre. 

Chez-nous, la période du 4 au 10 février 2007 est dédiée à la prévention du suicide et l’Association québécoise des retraités, des secteurs public et parapublic (AQRP), va tenter de rejoindre et sensibiliser  la population, concernant cette problématique qui frappe particulièrement nos aînés.  Rappelons-nous, lorsque le Gouvernement de Lucien Bouchard s’est débarrassé, le 1er juillet 1997, d’une quantité incroyable d’employés (ées) dans les secteurs publics et parapublic.  Il ne se doutait pas qu’il mettrait tout le Québec sans dessus-dessous et qu’il contribuerait à faire augmenter, possiblement, le nombre de suicides.  En octobre, la Carra était le témoin d’une augmentation du nombre de décès, qui aurait pu être relié aussi à des suicides, et on a mis le couvert sur la marmite.  Personne n’a enquêté sur les effets de cette purge sans précédent sur la santé des travailleurs et travailleuses.

Lucien Bouchard, s’acharne à dire qu’au Québec, les gens ne travaillent pas assez.  Pourtant, il a été lui-même un fossoyeur de travailleurs, en ne les valorisant pas à cette époque et en organisant une super vendetta pour les « parquer » dans une fausse Cité de villégiature, où le sable devient tellement mouvant qu’il engloutit  tous ceux et celles qui n’ont jamais eu la propension de voir venir les choses de loin en écoutant les faux prophètes.

On dit depuis longtemps que le travail ne fait pas mourir, c’est plutôt son absence qui engendre la détresse.

Gilles Pelletier, Québec


PUBLIÉ SUR LES BLOGUES:

 

http://quebecive.hautetfort.com

https://quebecitude.blog4ever.com

 

Transmis: Jounal de Québec

Journal Le Soleil

Journal La Presse

http://www.cyberpresse.ca/



04/02/2007
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 43 autres membres