QUEBECITUDE

QUEBECITUDE

DES VISITES DANS LA MÈRE PATRIE. . .

Québec, le 4 février 2007.

 

DES VISITES DANS LA MÈRE PATRIE POUR LES VIEILLES SOUCHES.

 

Le chef de l’opposition officielle du Québec s’est retrouvé en France dans le courant du mois de janvier.  On se demande encore qu’est-ce qu’il faisait là et, devant la campagne française à la Présidence, la visite d’un Indépendantiste du Québec a suscité un remoud et en particulier à la suite des déclarations de madame Ségolène Royale.  À propos du Québec, elle a pris une position qui a démontré qu’elle devra faire preuve de plus de sérieux, si jamais elle devait être élue comme Présidente de la Xième République.

 

Quelques jours après, voilà le Premier ministre du Québec apparaître dans l’enceinte parisienne et fouler, lui-aussi, le sol de nos aïeux pour rencontrer le patron des patrons français, le Président Chirac et lui faire les accolades pour marquer cette belle rencontre de famille.  Cette fois-ci, on ne pourra rien reprocher à madame Royale de s’être « enfargée » dans le tapis, mais c’est plutôt Jacques Chirac qui a semblé le meneur de claques.  Il parle de Charest en prononçant « Charresst » et en le désignant comme chef d’un pays.  Décidément, les politiciens s’évertuent à faire des discours, mais ils ne semblent pas les lire quelques jours ou quelques heures auparavant.  Ils sont comme poussé dans une bulle et on les surveille juste pour voir s’ils ne feront pas des bourdes.

 

Pour les contribuables du Québec ces voyages en Europe et surtout dans la mère patrie des vieilles souches, il ne semble pas que nos politiciens reviennent avec des contrats en poche et des pièces sonnantes et trébuchantes qui pourraient soulager la fiscalité des petites gens.  On dit toujours que les pauvres ne paient pas d’impôts, mais cela est complètement faux.  Ce sont les petits salariés qui en paient le plus en incluant la partie basse de la classe moyenne.  Le citron ne pourra certainement pas continuer à être pressé en s’imaginant qu’il va encore en sortir du jus messieurs les politiciens.  Il va bien falloir un jour que vous reveniez sur terre et que l’on fasse les comptes.

Gilles Pelletier, Québec

gilpellet@yahoo.ca

 



04/02/2007
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